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Spectacles, expositions, portes ouvertes, causeries... L’Atelier Côté Cour a toujours de nouveaux projets, de nouvelles aventures à vous partager.

Sur cette page, vous trouverez autant nos projets en cours que les Archives de projets du passé.

Et qu’est-ce qu’on dira, et qu’est-ce qu’on dira
De l’aventure, dans un pays comme le nôtre?...

Jean Dominique (Marie Closset), 1902
Projet socio-artistique 2020-2021: Ma Belgique - Archives vivantes

Projet socio-artistique 2020-2021: Ma Belgique - Archives vivantes

Le projet « Ma Belgique – Archives vivantes » a été développé en 2021 par les ateliers Ecriture, Côté Jardin, Théâtre multiculturel et Peinture, sur le thème commun de la « Belgique ». Un projet de découverte et de création d’archives de sons, de voix, de voies, de souvenirs, d’objets, de recettes, de photos et le tout « made-in-Belgium ». Au creux de nos réalités sociales et culturelles, où tout fait histoire, ce projet a souhaité donner forme à des impressions et des expériences: « Archives vivantes de Belgique » signifie donner vie à ce qui nous habite et que nous habitons. Ce qui importe ici, c’est le vivant dont nous composons notre monde, nos textes et nos peintures, dont nous savons nourrir nos libertés, nos savoirs, notre raison et nos fantaisies. L’atelier Côté Jardin a voulu pour sa part renforcer l’approche artistique des ateliers écriture et peinture en mettant en place des expériences de partage autour du sujet de la Belgique. Les participant.es ont organisé des sorties culturelles et des promenades dans divers endroits historiques et des musées de Bruxelles. Ils et elles aussi participé à des discussions sur les traditions belges et ont échangé des recettes de cuisine.   Thématique(s) de société développée(s) Le projet “Ma Belgique - Archives vivantes" interroge l’identité de ce pays et de sa culture, la « belgitude ». Les participant.es ont  partagé « leur » Belgique. Qu’est-ce que je sais de la Belgique, de ma ville, ma région, ma rue ? Comment est-ce que nous voyons sa mer du Nord, ses parcs bruxellois, ses forêts et ses paysages, son passé, son présent et son futur? Quels sont ses sons, ses goûts et ses habitant.es ? Quelle est la Belgique de chacun.e de nous ? Qu’est-ce qu’on connaît de ses artistes, peintres, cinéastes, autrices, poétesses et autres ? Comment la Belgique vit-elle en nous ?    Résultat Les ateliers ont mené ensemble une recherche identitaire et culturelle afin d’aboutir sur une exposition et la publication d’un recueil de textes et d’images et d’un catalogue de recettes (d’écriture et autres).  « Découvrir, inventer, se faire plaisir et se faire évoluer, partager, s’enrichir, créer des liens… » les participant.e.s à l’atelier d’écriture savent bien pourquoi ils et elles se retrouvent tous les jeudis après-midi. « Écrire comme une artisane et partager mon écriture avec les autres » risque Claude. « Me faire plaisir, faire plaisir aux autres et me faire évoluer » lui répond Véronique qui souligne « la richesse des textes et du partage, pour découvrir ma propre créativité ». « Sortir de mes habitudes d’écriture, découvrir différents styles et créer du lien » complète Marie-Christine. « Écouter les textes des autres, ça m’enrichit énormément et ça m’aide à m’ouvrir aux autres et à moi-même » confirme Hayet. Et Julie renchérit : « L’écriture m’aide à retrouver une structure en moi, à structurer ma pensée et ma façon de m’exprimer ».    Bertrand n’est pas le seul à nourrir un projet de livre : « Écrire pour échanger, connaître des gens et me motiver à écrire un livre ». « Travailler le muscle de l’imaginaire » résume Olivier. Elle n’est pas la première et comme beaucoup d’autres, avant d’expérimenter l’écriture à l’Atelier de Côté Cour, Pascale a des doutes : « Je crois parfois que je ne sais pas écrire, alors je veux découvrir l’écriture en moi ». En effet, la page blanche fait partie de l’expérience de l’écriture et « le chemin n’est pas facile », insiste Christiane, mais Aurore en fait une tout autre expérience : « Chaque jour, j’ai besoin d’écrire, de redécouvrir la beauté des mots et des sons, me connaître moi-même et les autres à travers l’écriture et la lecture de nos textes ». Pour Charlotte, le groupe a son rôle à jouer : « L’ambiance du groupe est super et me motive à écrire. Pas de jugement. Je me sens acceptée ». « Écrire pour m’ouvrir à l’imaginaire, créer des personnages, inventer des histoires » synthétise Catherine.

Projet socio-artistique 2020-2021: Ma Belgique - Archives vivantes

Projet socio-artistique 2020-2021: "Paroles précieuses - Portraits de poétesses belges"

Projet socio-artistique 2020-2021: "Paroles précieuses - Portraits de poétesses belges"

Connaissez-vous la poétesse bruxelloise Marie Nizet, née à Etterbeek en 1859, ou la dame d’Uccle, Marie Closset, plus connue sous le pseudonyme de Jean Dominique, ou Louis Dubrau, Andrée Sodenkamp, Marie-Claire d’Orbaix  ou Liliane Wouters ? Ce premier projet socio-artistique 2021 s’est inscrit dans une thématique globale commune à tous les ateliers et projets du CEC en 2021 : La Belgique. Les ateliers de théâtre et de peinture et les groupes de travail Femmes et Art@City ont voulu mieux connaître notre histoire artistique belge et tout spécialement l’art pratiqué par les femmes artistes en Belgique en peinture et en poésie aux XIXème et XXième siècles.  Dans un temps indéterminé du XXème siècle, dans le jardin imaginaire de la poétesse Jeanine Moulin, des artistes et des poétesses de Bruxelles, de Mons, d’Arlon ou de Bruges, souvent méconnues et aujourd’hui décédées, vont se croiser et échanger poèmes, confidences et « paroles précieuses ». Synonymes de reconnaissance et de gratitude, les paroles précieuses s’échangent entre « personnes liées par une alliance, et qui au-delà des mots, disent la confiance qu’on fait en autrui, la valeur que l’on accorde au lien qui les unit » (Jean-Claude Métraux, 2013). A travers ces portraits et poèmes, c’est aussi l’histoire de la vie des femmes en Belgique au XXème siècle qui s’est dessinée, avec humilité souvent, révolte ou détresse parfois, humour et sensibilité. Thématique(s) de société développée(s) L’art et l’histoire de l’art - la littérature et la peinture belges - la place des femmes dans l’art et la culture en Belgique - le féminisme et le patriarcat en Belgique - les relations de domination - la belgitude - l’empowerment - les paroles qui soignent (“paroles précieuses”)    Résultat Le projet a abouti au spectacle du même nom qui présente et met en scène différents portraits de poétesses belges (biographies et œuvres) et une exposition de peintures. Le spectacle a été joué dans la cour arrière de la Bibliothèque Hergé d'Etterbeek les 23 et 24 juillet 2021 et le 27 septembre 2021 (reprise). En parallèle du spectacle, la Bibliothèque Hergé a aussi accueilli, du 5 juillet au 27 septembre 2021, une exposition de portraits de poétesses belges, en lien avec des aquarelles sur la nature et les femme dans l’art. Le résultat du projet est un spectacle d'une heure trente environ, où chaque participant.e incarne une poétesse ou un personnage extérieur (un journaliste, une amie, un admirateur...), partage des informations sur une poétesse, souvent en dialogue et avec une part d'improvisation. L'improvisation est permise par la maîtrise des informations biographiques récoltées durant les recherches. Les comédien.nes récitent aussi un poème d'une poétesse et sont accompagné.es par un accordéoniste, Pirly Zurstrassen. La musique a été improvisée lors des répétitions. Les participant.es ont choisi « leur » poétesse avant de partir à sa rencontre. Ce choix a souvent été fait par hasard, les autrices étant méconnues, pourtant des similarités (qu'elles soient physiques, biographiques ou sensibles) se sont petit à petit révélées troublantes. Des parallèles biographiques sont apparus : les comédien.nes et les poétesses ont parfois en commun des lieux de vie, des éléments de parcours professionnels ou familiaux, des thèmes de prédilection, une sensibilité...  Les comédien.nes n'ont pas été choisi.es sur des critères physiques, toutefois des spectateur.ices qui ont bien connu certaines des poétesses ont pointé des ressemblances saisissantes.  Plusieurs participant.es parlent de « coup de foudre » pour la poétesse avec laquelle ils et elles ont, au fil des recherches et du travail d'interprétation, construit un véritable lien. « Ce sont les poétesses qui sont venues nous choisir », dit la metteuse en scène Viviane Wansart. Elles sont devenues des inspirations pour les participant.es : « Qu'est-ce qu'elle ferait à ma place ? », l'audace et la force des poétesses ont plu à leurs interprètes (« Demande à Jean Dominique de te donner du courage »). Des dialogues ont été établis, beaucoup ont confié parler avec les autrices. Des difficultés pour se détacher ou se dissocier du personnage ont pu apparaître, tant la connexion était forte. Les comédien.es ont été invité.es à participer à une discussion sur leurs recherches à l'atelier Art and the City le 15 septembre 2021, dans le but de rassembler les informations pour la rédaction d'un futur dossier pédagogique.  Le travail de création a dû être adapté à la crise du coronavirus : la poésie, une forme courte et individuelle, pouvait être travaillée à distance, sur zoom. Les comédien.nes ont à la fois effectué un travail vocal, d'interprétation des poèmes et de storytelling (comment raconter l'histoire de quelqu'un d'autre). Le travail sur le texte a été plus organique qu'analytique : les interprétations évoluent et sont fluides, ouvertes, aventureuses. Une grande place est aussi accordée à l'improvisation dans les scènes.  L’atelier de peinture, quant à lui, a voulu créer une représentation visuelle du visage de ces poétesses et a donc entrepris un travail approfondi de création de portraits. Les peintres de l’atelier ont réalisé des recherches pour trouver des images des poétesses choisies par les comédien.nes du groupe de théâtre. Des comédien.nes et des peintres se sont rencontré.es soit par téléphone soit par visioconférence pour discuter de la biographie et de la personnalité de la poétesse choisie. Les comédien.nes ont de plus lu leurs poèmes aux peintres. Cette collaboration a abouti sur une riche production de portraits mais aussi sur des peintures illustrant  des poèmes des poétesses belges.  Le Groupe Femme a facilité la liberation de la parole sur des thématiques initmes de la vie des femmes et le groupe Art@City a participé à la communication, la promotion et la visibilité du projet. 

Projet socio-artistique 2020-2021: "Paroles précieuses - Portraits de poétesses belges"

Causerie avec Catherine Le Magueresse

Causerie avec Catherine Le Magueresse

Nous avons le plaisir de vous informer et d'inviter les femmes et amies de l'Atelier Coté Cour à une conférence exceptionnelle le lundi 8 mars 2021 à l'occasion de la Journée Internationale des Droits des Femmes. Nous aurons le plaisir de recevoir la doctoresse en droit Catherine Le Magueresse, juriste et experte française sur les violences sexuelles, à l'occasion de la sortie de son livre "Les pièges du consentement". Elle présentera sa réflexion et répondra à nos questions sous forme de débat, sur Zoom de 10 à 12h. Nous vous enverrons le lien Zoom et le mode d'emploi après inscription par retour de mail au plus tard le dimanche 7 mars. La journée se poursuivra par un atelier de peinture féministe avec Roxana Alvarado de 13 à 16h (fabrication de pancartes et banderoles) et une marche des femmes à 17h devant la gare centrale (il faut s'inscrire également, nous avons 12 places). Au plaisir de vous y voir,Le groupe des femmes de la cour

Causerie avec Catherine Le Magueresse

Projet socio-artistique 2019-2020 : La voix des personnages

Projet socio-artistique 2019-2020 : La voix des personnages

Combien de fois ne nous sommes-nous pas laissé guider par les actes et les paroles d’un personnage d’un livre ou d’un film ? Nous y trouvons de l’inspiration ou du courage pour faire face aux mauvaises conditions de nos vies. Nous trouvons en eux et elles un espace de liberté d’expression où nos désirs peuvent se réaliser à travers leurs histoires. Parfois, nous adoptons leur univers fictif pour exprimer le refus d’une réalité trop difficile qui a du mal à se dire. En même temps, la voix de ces personnages existe à travers nos voix, nos créations et nos corps. Les artistes inventent les personnages et donnent aussi l’occasion aux personnages déjà existants d’exprimer leur voix encore une fois. Qu'ont-ils à nous transmettre aujourd’hui, les personnages fictifs de Don Juan, de Tintin, de Lady Macbeth ou de La Belle-au-bois-dormant ou les personnages réels d'un grand-père résistant décédé depuis 75 ans, d'une philosophe, d'un médecin ou d'une voisine rencontré.es un court moment ? Hors des clichés, qu’est-ce que ces personnages nous communiquent et qu’est-ce que nous, en tant qu’artistes, pouvons nous transmettre à travers eux ? Les travaux créés durant le projet « Déconfiner les personnages » couvrent une large gamme de compositions avec des images découpées, de tableaux de différentes dimensions, des dessins en noir et blanc, des sculptures et des travaux en binômes et en groupe, ainsi que la réalisation collective d'un Banc des personnages.  Ateliers impliqués dans le projet socio-artistique : Théâtre – Peinture – Art@City. Ce projet socio-artistique a abouti à plusieurs expositions à la bibliothèque Hergé et au Senghor, Centre Culturel d’Etterbeek en mars, juillet et octobre 2020. Il a aussi abouti à une création collective “Comme des coups de becs sur l’écran - Episode 2 - All you need is love” présentée en présentiel au Senghor, Centre Culturel d’Etterbeek et en zoom (diffusion sur internet) pour des comédien.nes et public confiné.es et deconfiné.es en juillet 2020 et reprise à la Bibliothèque Hergé d’Etterbeek en octobre 2020.

Projet socio-artistique 2019-2020 : La voix des personnages

Projet socio-artistique 2019-2020: Partage

Projet socio-artistique 2019-2020: Partage

Ce projet socio-artistique a rassemblé les ateliers d'Écriture, de Peinture, de Théâtre Multiculturel et Art@theCity autour d’un dispositif de partage de mémoire – apprendre à entendre, à reconnaître la mémoire de l’autre. Le premier pas de la transmission est un échange de souvenirs et d’expériences, dans lequel chacun apporte la mémoire d’un vécu mais aussi sa part d’imaginaire et de relecture de son expérience. L’art est à son tour une expérience, “qui relance, explore, approfondit l’expérience première, en la réfléchissant (dans les deux sens du mot), en la refeuilletant, en en retravaillant le sens”.  Le projet a abouti à la publication d’un recueil de textes et à des lectures publiques en octobre 2020. Chaque participant a fait cadeau aux autres participants puis au public de son texte, de son interprétation sur scène, et a reçu le cadeau que lui ont fait les autres participants.   

Projet socio-artistique 2019-2020: Partage