Clôture du projet “Amitiés”

Clôture du projet “Amitiés”

30/05/2022

C'est avec grand plaisir que nous vous invitons au vernissage de notre exposition "Amitiés" le lundi 30 mai de 17h à 20h. Cette exposition, alliant peintures et textes, partagera les résultats du projet Amitiés mené par les ateliers de peinture et d'écriture durant cette année 2021-2022. L'exposition sera installée dans les locaux de notre association, au 50 rue Léon de Lantsheere. Nous vous proposerons des collations et des boissons saines et fraîches, ainsi qu'une lecture de textes à 19h.

L'exposition sera ensuite visible tout au long du mois de juin, les lundis, mercredis et jeudis de 14 à 16h, avec visites guidées possibles à la demande.

Nous serions heureux et heureuses de vous voir le 30 mai afin de célébrer dans la bonne humeur le travail accompli cette année!

Adresse :

50 rue Léon de Lantsheere, 1040 Etterbeek

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Anatomie de la riposte - Performance de Laurence Rosier

Anatomie de la riposte - Performance de Laurence Rosier

Anatomie de la riposte, une proposition de Laurence Rosier, entre conférence et performance poétique, le jeudi 17 avril à 19h à Anatole Théâtre (Schaerbeek). Laurence Rosier, linguiste spécialiste de l’insulte, tentera de tracer une poétique de la riposte des femmes à partir du mouvement #MeToo: les mots, discours, musiques, gestes, créations résonneront comme moyens de résistance. En effet, l’appropriation citoyenne et collective du langage, comme nous le faisons dans les ateliers de théâtre et dans les différents projets de l'Atelier Côté Cour, est une action politique. Peut-on se libérer par le langage? Venez découvrir, avec punch et musique, des exemples inspirantes et… subversives. Après une causerie en mai 2018 sur les insultes mais aussi et surtout sur la libération de la parole des femmes et des autrices, nous sommes très heureux et heureuses d'accueillir à nouveau Laurence Rosier pour un moment de d'échange et de révolte.

Anatomie de la riposte - Performance de Laurence Rosier

Projet socio-artistique 2025: Mystère à la bibliothèque

Projet socio-artistique 2025: Mystère à la bibliothèque

Projet socio-artistique: Mystère à la bibliothèque Que se passe-t-il dans la bibliothèque de mon quartier? Un secret plane entre les rayons de livres ou bien s'agit-il de plusieurs secrets? Que s’est–il passé ce soir-là, cette nuit-là, ce matin-là? Qui est cet étrange lecteur avec ses lunettes foncées ou cette nouvelle inspectrice originale ? Et pourquoi la directrice est-elle en congé depuis une semaine? Pourquoi la femme de ménage a-t-elle crié ce matin-là? Les rumeurs les plus folles vont bon train et se répandent dans le voisinage. Des personnages sortent de leurs livres. Des livres disparaissent des rayons. Un mystère mais aussi un danger rôde. Et tous se demandent avec inquiétude : et si notre bibliothèque n'existait plus? Que serait la vie sans notre bibliothèque? Est-elle encore nécessaire dans nos vies multi connectées? Avons-nous suffisamment pris soin de notre bibliothèque?  En arts plastiques, l'exploitation du mystère se fera à travers l'image : est ce que nous fabriquons des pièces à convictions ? Ou les images sont-elles une retranscription de l'intrigue qui s'y déroule ? En prenant racine dans l'apparente trivialité de la bibliothèque, un élément discret peut attirer l'attention et détourner l'atmosphère paisible que nous pensions y trouver. Durant l'atelier nous allons nous intéresser à la narration dans l'image, au travers d'artistes, de travail d'observation, mais aussi de nos propres histoires réelles ou fictives. Nous verrons comment dans l'image nous pouvons induire un suspens, une tension. Ici il ne sera pas question de résoudre une intrigue mais bien de créer les questions. L’atelier d’écriture mènera aussi l’enquête: nous explorerons les genres du mystère, de la littérature policière, du polar, du reportage, de la nouvelle.... Nous visiterons des bibliothèques, mettrons le nez dans des livres et dans les histoires qu’ils renferment ou entraînent. Nous aiguiserons notre sens de l’observation, nous chercherons des indices et travaillerons nos descriptions, personnages et hypothèses. Nous apprendrons à construire un décor, une intrigue, une ambiance, du suspense. Nous réfléchirons aussi aux lieux (à habiter, protéger, inventer) pour conserver et transmettre nos savoirs, nos créations? Qui garde nos mémoires? Qu’est-ce-qui fait “bibliothèque”? Les rayons de livres, les bibliothécaires, le catalogue, les rencontres, les coups de cœur, le système de classement? Nous travaillerons avec nos collègues de l’atelier de théâtre, pour des révélations étonnantes à la fin de la saison.  Peinture: Olivier Timmermans

Projet socio-artistique 2025: Mystère à la bibliothèque

Projet socio-artistique 2025: Miroirs de Belgique

Projet socio-artistique 2025: Miroirs de Belgique

Projet socio-artistique : Miroirs de Belgique Les participant.es et artistes des ateliers de théâtre sont parti.es de l’envie de se poser des questions sur la thématique des Bibliothèques en lien avec les Guerres : les guerres actuelles ou futures qui nous inquiètent et nous révoltent, les guerres du passé qui ont affecté nos familles, d’où qu’elles viennent, et nos histoires personnelles et collectives. Les guerres ont aussi marqué tant d'œuvres du répertoire théâtral: on pourrait presque dire que la grande Bibliothèque du Théâtre n’est quasi composée que de textes et récits de petits ou grands conflits armés (comme Sophocle, Tchekhov, Dürrenmatt, Chartreux, Shakespeare, Brecht... auteurs que nous avons déjà joué). Nous avons aussi été interpellés par le projet de notre partenaire de longue date, la troupe d’Anatole Théâtre à Schaerbeek et son travail sur la guerre 40-45, en particulier sur l’Offensive allemande dans les Ardennes autour de Trois-Ponts à l’hiver 44-45. L’année 2025 marquera de plus le 80ème anniversaire de la fin de cette effroyable guerre mondiale. Et à Etterbeek, dans notre commune et sa bibliothèque, que s’est-il passé en 40-45, et après la Libération? Y avait-il déjà une bibliothèque communale? Où? Comment s'appelait-elle? Qui travaillait là ? A-t-elle continué à fonctionner durant les quatre années d’Occupation allemande et si oui, comment, avec quel rôle? Qui étaient les Etterbeekois et Etterbeekoises qui la fréquentaient? Comment vivaient ou survivaient les lecteurs et lectrices et son personnel? Que pensaient-ils et elles, quelles étaient leurs émotions pendant et après l’Occupation? Et enfin, est-ce que la population d’Etterbeek s’est sentie concernée par la détresse et la précarité de la population ardennaise en 1945?   Avec l’outil du théâtre, un théâtre basé sur des recherches historiques et généalogiques mais qui autorise aussi une large part de fiction, nous allons tenter de créer des ponts entre le passé et le présent, entre le privé et le politique, l’improvisation et le jeu de rôles, l’écriture intime de “journaux de guerre” et des scènes collectives, chorales, jouées et dansées. Nous espérons travailler avec des historiens locaux, des archives communales et le Musée de l’Armée, un des trois musées de notre quartier que nous visiterons régulièrement.

Projet socio-artistique 2025: Miroirs de Belgique

Spectacle - Expo - Danse - Causeries: Etterbeek 40-45

Spectacle - Expo - Danse - Causeries: Etterbeek 40-45

Il y a 80 ans à Etterbeek comme ailleurs, la population se redresse enfin après quatre longues années de guerre et d'occupation allemande et nazie. Les habitant.es s'organisent individuellement et collectivement pour revivre et (se) reconstruire. La compagnie théâtrale de l'Atelier Côté Cour s'est mise à la recherche de souvenirs et d'histoires de guerre et d'après-guerre, parmi des souvenirs de famille et des archives communales, mêlés à des personnages imaginaires inspirés de faits historiques.  Parce que dans un monde où l'oubli, le déni et les idées d'extrême-droite progressent, interroger et raconter notre passé permet bien souvent de comprendre notre présent... et de mieux transformer l'avenir!  Le CEC Atelier Côté Cour vous invite donc à une plongée dans de nombreuses petites histoires au sein de la grande Histoire d'Etterbeek et du monde. Nous ferons aussi des ponts avec la situation de populations sinistrées dans les Ardennes belges, avec la troupe de l'asbl Anatole Théâtre et des extraits de son spectacle bilingue : "Alice et The Lost Battalion".  Avec musiques, danses, émotions, humour et bonne humeur, dans l'esprit bruxellois de l'époque!

Spectacle - Expo - Danse - Causeries: Etterbeek 40-45

Portes ouvertes d'artistes

Portes ouvertes d'artistes

Nous participons à la 15e édition du Artiesten Parcours d'Artistes organisé par la Plateforme Bruxelloise pour la Santé Mentale.  Nous présenterons une performance théâtrale, travail en cours de notre création 2025 "Etterbeek 40-45" lors du vernissage de l'exposition collective le mercredi 12 mars à 18h à LaVallée (Rue Adolphe Lavallée 39 - 1080 Molenbeek).  Nous organisons aussi des PORTES OUVERTES du 24 au 26 mars:  Lundi 24 mars: atelier ouvert d'écriture et performance (travail en cours "Mystère à la Bibliothèque") de 14h à 16h à la Bibliothèque Hergé (211 avenue de la Chasse) et atelier ouvert d'arts plastiques de 14h à 16h à l'Atelier Côté Cour.  Mardi 25 mars: atelier ouvert de théâtre et performance (travail en cours "Etterbeek 40-45") de 13h à 16h au Centre Culturel Le Senghor (16 avenue du Maelbeek).  Mercredi 26 mars: acceuil et exposition de 12h à 16h à l'Atelier Côté Cour (50 rue Léon de Lantsheere). 

Journée sur les pratiques communautaires

Journée sur les pratiques communautaires

“... Le café, ce beau ténébreux, Brûlant, bouche à bouche, m’exhorte À prendre doucement la porte, La barrière et le chemin creux...” Lucienne Desnoues Ce jeudi 13 février 2025, jour de grève, de lutte et “de Résistance contre les dérives de la Belgique et du monde” (Métraux), nous avons décidé de nous rassembler pour réfléchir de manière plurielle à comment rendre nos pratiques soignantes, artistiques et pédagogiques les plus communautaires et participatives possibles. Une quarantaine de personnes étaient présentes, des travailleurs et travailleuses de diverses structures de la santé mentale et du social et l’équipe et des participant.es de l’Atelier Côté Cour.  Après une bonne tasse de café et un mot d’accueil par Viviane Wansart, notre directrice, Jean-Claude Métraux, Moraya Knecht et Imen Kitar ont pris la parole pour présenter leur ouvrage collectif “Un café comme métaphore”. À l’heure où les hiérarchies sociales s’approfondissent, des journées comme celle-ci et des projets pédagogiques participatifs et communautaires comme présentés dans le livre sont de réels projets de résistance. Ceux-ci appliquent les valeurs de la psychologie communautaire (entre autres: valorisation du savoir expérientiel et horizontalité). Les trois intervenant/es nous ont montré l’exemple par l’écriture collective de cet ouvrage qui inclut, sur un pied d’égalité, une trentaine de voix et qui prouve la réelle possibilité de co-exister en cassant les hiérarchies. Une possibilité qui n’est cependant pas évidente, qui questionne nos pratiques traditionnelles et “confinées” et qui nécessite de travailler les asymétries. Nous aussi, à l’Atelier Côté Cour, nous tentons d'appliquer ces principes, surtout par le théâtre et la création collective que nous voyons comme un outil politique et d’émancipation et comme un outil pour créer une véritable communauté.  La matinée s’est poursuivie avec une table ronde animée par la Plateforme des pratiques communautaires en santé mentale et le café a été le stimulant de la discussion. Qui le sert? comment? qui en est responsable? Le café a des vertus presque magiques, il crée l’accueil, l’éveil, la rencontre et la réciprocité (je t’offre un café, tu lis mon avenir dans le marc de café). Le café nous rappelle aussi que quoi qu’on fasse, on risque de créer des exclusions (envers les buveurs et buveuses de thé par exemple auxquel.les on ne pense pas assez). Enfin, la matinée s’est clôturée en émotions avec les témoignages d’Eleonore Delhauteur et Stéphane C., participant.es à l’Atelier Côté Cour, “paroles précieuses” qui nous ont montré la force et la pertinence des savoirs expérientiels, ainsi que l’importance vitale des espaces (de création) communautaires.  Après un repas collectif bienvenu, l’après-midi a mis, pour une heure, les mots de côté pour laisser s’exprimer les corps: nous avons dansé! Guidé.es par Bérengère Dadre et ses musiques envoûtantes, nous avons expérimenté la “danse communautaire” et pu réellement comprendre ce qu’elle signifie : le sentiment d’appartenance, l’expression créative d’idées, le plaisir d’être ensemble et d’accomplir quelque chose collectivement, l’intégration et la connexion avec les autres, la santé et le bien-être, l’inclusion quelque soit son âge, son origine ou ses capacités physiques. Nous avons été, à nouveau, ému.es. Nous nous sommes vus et vues, nous nous sommes souris et nous nous sommes, véritablement, rencontré.es.  Nous avons conclu la journée par quelques dernières “paroles précieuses”, plus riches des savoirs expérientiels acquis durant cette petite révolution partagée. Nous avons aussi mis en commun nos doutes, craintes et fragilités dans un esprit d’ouverture et d’accueil de l’altérité. Nous repartons, notre tasse remplie de café (ou de thé!), d’énergie et de révolte.  Merci à tous et à toutes !  Merci à Charlotte (Coin des Cerises), Hugues (Delta), Lys (Ulysse), Maud et Nathalie (Le Méridien) , Patricia (CBPS) et Bérengère, Fanny, Giorgos et Viviane (Atelier Côté Cour), membres de la Plateforme des pratiques communautaires en santé mentale pour la co-organisation et l'accueil. Merci à Caroline des Jardins d'Émergences pour l’accueil dans les magnifiques locaux. Merci à la Cocof et la Fondation Europsy pour leur soutien. 

Journée sur les pratiques communautaires